Mieux l’on comprendra le modèle du monde de notre interlocuteur, meilleure sera la communication.
 
Le pourquoi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Une théorie cherche à expliquer pourquoi les choses sont ainsi.

J’ai régulièrement observé que face à un phénomène inconnu, ou devant ce que nous qualifions de « problème », nous avions tendance à vouloir expliquer pourquoi les choses sont ainsi.

Lorsque vous posez à quelqu’un la question du « pourquoi », ce qu’il va vous renvoyer en retour est une théorie. SA théorie. Elle sera emprunte de ses propres croyances sur le sujet, de ses apprentissages, de ses propres expériences.

Il va vous présenter SA vision de ce qui se passe.

SA vision est-elle la vision de tous ? Rien n’est moins sûr. Avons-nous une vision unique sur le monde et sur les événements ? Je ne le pense pas…

Notre modèle du monde a été façonné par notre perception, par notre éducation, par nos expériences.

La perception :

Nous percevons le monde extérieur à travers nos sens (la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat, le goût).

D’un individu à un autre ces facultés s’expriment avec plus au moins d’acuité. Sans parler des cas de perte totale d’un ou de plusieurs sens.

Nous ne sommes déjà pas égaux devant la perception sensorielle des événements et du monde extérieur.

La réalité que nous percevons est également différente de celle des animaux dont les sens peuvent être beaucoup plus développés.

Peut-on encore parler d’une réalité ou devons nous admettre qu’il peut y avoir plusieurs réalités selon les caractéristiques de notre mode de perception sensoriel ?

Le modèle éducatif :

Les événements qui nous parviennent par nos sens passent ensuite par des filtres qui vont en modifier les caractéristiques. Ce sont des filtres culturels, éducatifs, religieux.

Ce sont ces filtres qui nous indiquent ce qui est bien et ce qui est mal, ce qu’il faut faire ou ne pas faire dans telle ou telle situation.

Les filtres de nos expériences :

Enfin, nous superposons nos propres expériences, qui vont encore modifier notre manière d’apprécier les événements extérieurs.

Une expérience nous conduit à un résultat.

Si le résultat que nous obtenons est conforme à notre objectif, nous appelons cela une réussite, et dans le cas contraire, nous le qualifions d’échec.

Puis nous tirons des généralisations de nos expériences.

Dans certains cas c’est bien sûr très aidant, mais cela nous conduit également à penser que, dans des circonstances identiques, tout le monde obtiendra les mêmes résultats.

Le résultat d’une expérience n’est pas généralisable puisque :

 

  • Notre vision du monde n’est pas le monde.

  • Nous avons tous notre propre vision du monde.

Dès lors, notre réponse à la question « Pourquoi ? » devient simplement une projection de notre vision du monde

 
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Jérôme SAVAJOLS